On ne cessera jamais de le dire, les données personnelles représentent la vie privée de tout un chacun. Et personne ne voudrait voir des informations le concernant apparaitre au vu et au su de tous. Vos données personnelles pourraient être compromises, en se retrouvant entre les mains de certaines personnes, qui ne sont pas habilitées à détenir ces informations.
Notons que depuis 2013, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’une loi, la loi n°2013-450 relative à la protection des données à caractère personnel. Cette loi a pour objectif principal de mettre en place des dispositions nécessaires en vue de la protection de ces données collectées par les organismes et entreprises, publics ou privés.
Il est donc anormal que des documents provenant de structures administratives ou autres, comportant, les noms et prénoms des personnes, leurs fonctions, leur numéro de référence, les directions concernées, des numéros de transfert et les montants, soient exposés sur la place publique.
Ces documents, nous les avons retrouvés chez une vendeuse de beignets appelé communément « gbofloto ». Alors une simple question se pose, celle de savoir comment ces documents si importants et qui contiennent des informations aussi confidentielles, se retrouvent exposés au grand public.
Comment et pourquoi ces documents si importants et qui contiennent des informations aussi confidentielles, se retrouvent exposés au grand public ?
En réalité, ces informations affichées publiquement relèvent des données personnelles qui doivent impérativement être sécurisées par l’organisme ou l’entreprise en charge de ces documents.
Ces documents devraient être archivés physiquement ou électroniquement, ou simplement détruits à l’aide d’une déchiqueteuse en pétales, dès lors que la durée de conservation définie préalablement arrive à son terme.
Chacun de nous, a pu à un moment ou à un autre, être confronté à ces documents sur support-papier, comportant parfois, des données personnelles, et qui servent dans nos marchés ou nos petits commerces, à l’emballage d’articles ou de denrées comestibles. Ce sont parfois des curricula vitae, des rapports médicaux, des listes du personnel d’entreprise, etc….
Mais le plus marquant est que certains de ces documents peuvent provenir d’institutions étatiques et peuvent également, contenir des informations sur des personnalités importantes. Ces données ne devraient absolument pas se retrouver entre les mains de la population.
Il y a lieu d’inviter tous les organismes et entreprises privés comme publics à se conformer à la loi relative à la protection des données à caractère personnel.
À l’ère de la dématérialisation, où les documents se transmettent très rapidement et en nombre important, il est urgent pour les organismes et entreprises de s’inscrire dans la démarche de mise en conformité afin de rassurer leurs partenaires et clients sur l’utilisation de leurs données.
Groupe DPSE, en sa qualité de cabinet spécialisé en Management et Protection des données personnelles, regroupant en son sein des professionnels en la matière offre ses services pour vous accompagner dans votre démarche de mise en conformité.